Portrait de Nicolas Szoradi
Témoignage d’une rupture des ligaments
Nicolas Szoradi, 31 ans, est Auvergnat de naissance. Il passe toute son enfance dans le Puy-de-Dôme, où il est diplômé d’un baccalauréat en comptabilité. Par la suite, il réalise des études en logistique à Nevers. Actuellement, il est planificateur opérationnel à Issoire. En parallèle, depuis ses 13 ans, Nicolas pratique le tennis, notamment en compétition.
Son premier accident en mars 2012
En mars 2012, alors qu’il n’a que 20 ans et qu’il est livreur de pizza, Nicolas est victime d’un accident en scooter. Dans un virage, il heurte un plot non éclairé et tombe. Voulant se rattraper, Nicolas tente de poser son pied à terre. Conséquence ? Entorse du genou. Et cette entorse va être si importante que le genou va rester gonflé pendant de longs mois, empêchant les équipes médicales de réaliser une IRM. Ce ne sera que 3 mois après, lorsque cette partie sera totalement dégonflée, que l’IRM va révéler une rupture totale des ligaments croisés.
Nicolas Szoradi subit une première opération, en septembre 2012, au CHU de Clermont-Ferrand. Il lui sera prélevé un morceau de tendon de la jambe touchée afin de reconstruire les ligaments rompus. L’opération se déroule bien, malgré de très vives douleurs. Avec l’aide de son kiné, Nicolas se rétablit en 6 mois, et, en janvier 2013, il peut reprendre son activité de livraison.
Une nouvelle rupture des ligaments
Octobre 2022, lors d’un match de tennis à haute tension, mauvais appui et claquement dans le genou. Au bout de quelques minutes, Nicolas n’arrive même plus à le poser et quelques heures après, il n’arrive plus à le plier ! Lors de la consultation médicale d’urgence, Nicolas semble soucieux de l’état de ses ligaments : « J’avais la conviction qu’il y avait quelque chose ». Lors de l’IRM réalisée quelques semaines plus tard, le verdict tombe : « Les ligaments sont rompus».
Nicolas Szoradi étant en pleine période de déménagement, l’opération est programmée avec le Professeur Erivan, 3 mois après, en mars 2023. Durant cette période, il n’a aucune difficulté pour marcher, mais il lui est impossible de faire du sport.
Mars 2023, une deuxième opération
Avant cette opération, le Professeur Erivan explique que la greffe de ligaments est le choix le plus judicieux. A l’inverse, opter pour un prélèvement de tendon sur la jambe, impliquerait de nombreuses douleurs et une récupération plus longue. D’autant plus qu’il s’agit d’une reprise. Après son opération, Nicolas reste la jambe immobilisée pendant 3 semaines et réalise des séances de kiné pendant 6 mois.
La post-opération
Aujourd’hui, il ne sent presque aucune douleur. Seule une agrafe, placée en haut de son tibia, lui provoque quelques inconforts. Le Professeur Erivan l’avait anticipé lors de l’opération. Si, dans quelques mois, cet inconfort est toujours présent, il lui sera proposé de refaire une radio et d’enlever l’agrafe. Malgré cela, Nicolas a pu reprendre le tennis depuis le mois de septembre, mais sans compétition car son kiné lui avait préconisé de ne pas reprendre avant 9 mois. Le genou étant trop sollicité pour une activité.
« Osez et vous aurez moins mal »
Nicolas
La rupture des ligaments n’est pas fréquente au tennis, comme cela peut l’être au football. Nicolas pense que c’est la fragilité de son accident de 2012 qui a provoqué cette nouvelle rupture. Avant l’opération, ni Nicolas ni son entourage n’avaient entendu parler de ce type de greffe. Il a conscience que ce partage d’expérience, pourrait aider d’autres personnes à connaître ce type de réparation. Il mentionne que, aujourd’hui, la douleur est largement supportable. « Ça reste une opération douloureuse mais, rien à voir avec ma première opération ». Aujourd’hui, il n’a plus aucune appréhension lorsqu’il fait du sport. Pour Nicolas, cette greffe est aujourd’hui une évidence. Son message ? « Osez et vous aurez moins mal ».