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Professeur Roger Erivan, qu’est-ce que cette technique des allogreffes demande, en termes de pratique ? Est-ce qu’il y a une démarche différente pour le chirurgien utilisateur ?

Pour le chirurgien qui veut l’utiliser, il y a des conventions à établir et à signer entre la banque de tissus et l’établissement utilisateur, la banque de tissus et le chirurgien utilisateur. Une fois que ces conventions sont établies, le chirurgien peut commander ces greffes. Cela sous-entend qu’il faut bien planifier les interventions ; cela ne se fait pas la veille pour le lendemain. Il faut quelques jours ou quelques semaines, selon le degré d’urgence. Cela sous-entend également qu’il y a toute une logistique autour. Ce sont des greffes qui sont congelées. Il faut pouvoir les transporter de façon congelée, les conserver de façon congelée avant de les utiliser, et qu’elles soient décongelées au bon moment… Ensuite, au niveau pratique, lors de l’intervention, c’est plus simple qu’une autogreffe, parce qu’il y a moins de préparation ; les tendons ont déjà été préparés lors du prélèvement sur le patient décédé. Certes, il y a une adaptation au patient présent, mais c’est moins compliqué techniquement.

Pour retrouver l’interview en intégralité : https://youtu.be/QkONu78vMmU