𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿 𝗘𝗿𝗶𝘃𝗮𝗻, 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗽𝗲𝗻𝘀𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝘆 𝗮 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘂𝗴𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗻𝗼𝗺𝗯𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲𝘀 𝗱’𝗮𝗹𝗹𝗼𝗴𝗿𝗲𝗳𝗳𝗲𝘀 ? 𝗜𝗹 𝘆 𝗮 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝘀 ?

RE : Non, non, il y a même moins d’accidents à mon avis qu’il y a 20 ou 30 ans. Il y a moins d’accidents de la route, ou autres… C’est surtout que ce n’était pas connu en France. Si l’on regarde les chiffres aux Etats-Unis, par exemple, pour les mêmes indications, ils greffent dix fois plus que nous, avec des allogreffes. En Espagne, pays qui a à peu près quinze ans d’avance sur nous sur les greffes, ils greffent cinq fois plus que nous. Donc, en fait, c’est juste un retard de la France sur ce domaine ; retard que l’on est en train de rattraper.

𝗘𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝗻𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰𝘀, 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗰𝗰𝗼𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗷𝗼𝘂𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲 ?

RE : Oui, c’est sûr. C’est le retour des équipes de coordination à chaque fois quand on discute avec elles. Toute la communication qui est faite, d’une part par nous et d’autre part, par l’Agence de la Biomédecine, fait que les familles sont beaucoup moins réticentes. Elles n’avaient jamais entendu parler de greffes d’os, de greffes de tendons, de ligaments, de ménisques avant.
Désormais, elles commencent. Alors, certainement, pas assez, parce que sinon on arriverait à prélever encore plus, mais… mais ça participe oui.

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